Le tapis de prière est appelé de différentes façons en fonction de la langue et de l’étymologie. Découvrez dans cet article comment s’appelle le tapis de la prière en arabe, en persan et en turc.
Comment s’appelle le tapis de prière en arabe ?
Le tapis de prière en arabe se dit sajada. Ce mot semble être dérivé de sajda ou sajdah, qui est une posture de prière musulmane dans laquelle les individus se prosternent devant Dieu. La qibla, c’est-à-dire le sanctuaire de la Kaaba à la Mecque, est la direction vers laquelle se fait cette prosternation. Il y a deux prosternations dans chaque rak’ah (unité de prière). Cette prosternation doit être effectuée sur « sept membres », c’est-à-dire avec le front, le nez, les deux paumes, les deux genoux et les pieds touchant le sol.
En persan ?
Le tapis de prière en persan se dit janamaz. Janamaz est un mot persan qui se traduit directement par « le tapis ». Dans l’Islam, cependant, il a une signification différente. Il désigne le type particulier de tapis utilisé pour la prière quotidienne et ceux qui recouvrent le sol des mosquées. Ils sont de toutes tailles, petits ou grands. On les orne souvent de magnifiques motifs.
Les tapis de prière janamaz existent en plusieurs couleurs, mais la plus populaire est le vert. Le janamaz a une place spéciale dans votre maison et vous ne pouvez l’utiliser que pour prier. Il est considéré comme propre à la prière et est généralement fabriqué en Turquie ou en Iran. Vous pouvez également trouver des versions plus simples du janamaz dans les pays arabes.
En turc ?
Le tapis de prière en turc se dit seccade. Le seccade désigne un petit tapis ou une carpette, généralement utilisé pour se prosterner ou prier dessus.
Les tapis se présentent sous différentes formes. Cependant, le tapis le plus courant est de forme rectangulaire. Leur motif est également restreint d’une certaine manière, des sections telles que l’autel, le fronton, le signe et le pied étant divisées sur la surface.
L’autel est situé dans la partie supérieure de la salle de prière, et l’arc de l’autel est situé dans la partie la plus haute.
Le sol du mihrab se trouve au centre, avec des motifs tels qu’un arbre de vie, une aiguière, une fleur, un vase et un médaillon. Il arrive parfois qu’on suspende une lampe au sommet du mihrab, et qu’il y ait des piliers des deux côtés.
Qui a conçu le premier tapis de prière ?
Les tapis de prière d’aujourd’hui sont le résultat du scrupule requis par le musulman pour accomplir cinq prières par jour, ainsi que de son désir de se tenir à l’écart du sol considéré comme impur.
Ce n’est pas Mahomet (né en 570) qui est à l’origine de cette pratique, contrairement à la croyance populaire. Il écrit : « Le sol de la terre m’a été assigné pour un oratoire et sa saleté est pure pour moi ». Il se plaint également d’un tissu de couleur vive qui détourne son attention pendant la prière et accepte pourtant que ses compagnons s’isolent du sol afin de faciliter la prosternation.
Le tapis est devenu un élément irremplaçable au XIIIe siècle, prenant la place de la peau de mouton et des nattes de palmier. Le concept de tapis isolant a été introduit pour la première fois par les membres de confréries religieuses qui réformaient leurs pratiques à la suite du soufisme – un grand mouvement mystique prônant l’auto-purification pour mieux se rapprocher de Dieu.
Dans le cadre de leur règle, on invalidait la prière si des impuretés telles que des saletés ou des croisements d’animaux contaminaient le sol pendant celle-ci. Par conséquent, ces utilisations des tapis ont contribué à en faire des symboles de propreté et de sainteté.
Quelles sont les caractéristiques d’un tapis de prière ?
Bien que n’importe quel tapis puisse être utilisé comme tapis de prière, seuls les tapis présentant un motif spécifique sont appelés « tapis de prière ». C’est l’arc du motif qui donne au tapis son orientation. Au moment de la prière, on dirigera cette arcade vers la Mecque. L’arcade a de nombreuses formes différentes, dont beaucoup sont propres à des régions particulières. (triangulaire, en N, en ogive, multiple…).
Cette arcade a plusieurs significations. Elle peut délimiter la section d’un bâtiment, qui dans ce cas est soutenue par des colonnes ou des murs. Elle peut également évoquer une niche vide, signifiant la présence de la divinité dans la mosquée (le mihrab). Enfin, elle peut invoquer la porte du paradis, un symbole présent dans toutes les religions.
Chaque tapis de prière est-il orné du même motif ?
La conception des tapis de prière varie beaucoup en termes de décoration, comme c’est le cas pour l’arcade. Les tapis comportant des éléments architecturaux comprennent la coupe d’une mosquée avec la lampe et les colonnes.
Les tapis funéraires et les tapis de pavage présentent des vues compliquées du haut et du bas. Certains sont des tapis de prière doubles avec deux niches opposées. Le mihrab dépouillé, qui n’est pas destiné à distraire le croyant pendant son culte, ainsi que l’arbre de vie avec ses variantes sunnites et chiites sont une autre série de tapis qui mettent l’accent sur l’aspect spirituel. Il existe également des tapis de prière personnalisables.
Vous savez maintenant comment s’appelle le tapis de prière
Le tapis de prière s’appelle sajada en arabe, janamaz en persan et seccade en turc.