Selon certains universitaires, il est honteux d’avoir la Kaaba, la mosquée du prophète ou le nom de Dieu représenté sur un tapis de prière. Il est également méprisable de marcher sur un tapis représentant la kaaba et de le poser à même le sol. De plus, c’est une source de distraction.
On ne doit pas manquer de respect à la kaaba en y priant ou en y marchant.
De ce fait, il est inapproprié d’afficher la ka’ba sur les tapis. Si vous trouvez un tapis avec l’image de la ka’ba, il est préférable de ne pas l’acheter. En effet, le fait d’avoir la ka’ba devant vous sera perturbant. Si elle est placée sous vos pieds, ce sera considéré comme un manque de respect.
Par conséquent, la chose la plus sûre à faire pour un croyant est de ne pas utiliser ces tapis.
Pas de kaaba sur le tapis de prière
Il y a une interdiction de poser sur le sol un tapis de prière comportant l’un des motifs suivants : la Kaaba, une mosquée ou des écritures islamiques. Ce serait un manque de respect envers ce que ces symboles représentent. En revanche, un tapis comportant d’autres dessins est différent.
L’utilisation de motifs sur des objets sacrés n’est pas licite selon Hazrati Ibni Hajar-i Makki, mais elle est autorisée sur des objets qui ne le sont pas. Lorsque vous posez la couverture sur le sol, c’est un signe de déshonneur plutôt que de respect pour l’image qui y figure.
Il serait irrévérencieux de placer une photographie de la Kaaba ou d’une mosquée sur le sol. Ce serait une irrévérence de poser un tapis sur lequel se trouve une photo de la Kaaba ou d’une mosquée. Par conséquent, la plupart des savants n’autorisent pas (jaiz) ces photos pour la prière.
Les images et motifs
Si l’image ne se trouve pas à l’endroit de la prosternation, vous pouvez tout de même effectuer votre prière sur un tel support. Toutefois, on déconseille généralement aux musulmans de prier là où se trouvent de telles représentations. Il est seulement détestable de prier si les caricatures se trouvent au-dessus du nombril. Mais, si la photo se trouve derrière et en-dessous pendant la prière, alors on considère cet acte comme légèrement détestable (tanzihan makrouh) selon Redd-ul Muhtar.